L'univers des jeux vidéo vu par Godot

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Rédigé par Godot

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La première fois que j'ai entendu parler de ce jeu, j'étais vraiment intriguée. Normal, c'est la première fois qu'un tel jeu de ce genre avec Lara Croft sorte. Même s'il ne s'agit pas de la franchise Tomb Raider, on était en droit de se poser quelques questions. Car voilà un nouvel aspect totalement inédit du jeu : le mode coopération. Jamais on n'avait eu droit à un mode multijoueur, les jeux Tomb Raider étant exclusivement solo. Crystal Dynamics a su faire varier les jeux avec Lara Croft, et en voilà un bel exemple.

Pour infos, j'ai joué à GoL intégralement en mode coopération sur PC. Je n'ai pas touché au solo où les énigmes sont sensiblement différentes. Je ne donnerai donc mes impressions que pour le mode multi.

La première chose frappante qu'on remarque après dix minutes de jeu, c'est l'aspect coopération qui n'est pas du tout négligé, bien au contraire. Toutes les énigmes du jeu sont pensées pour être résolues à deux, avec parfois des combinaisons bien farfelues (ou alors on a résolu les énigmes d'une façon beaucoup trop tordue qu'il ne fallait), mais pas connes du tout. Le gameplay exige un certain temps d'adaptation pour ceux qui jouent sur clavier/souris. Les personnes étant plus à l'aise avec un pad auront souvent moins de difficulté à contrôler le personnage lors des phases de plateforme. Pour le mode combat, la souris est, je trouve, plus pratique pour viser. Car il faut l'avouer, ce n'est pas très pratique de faire des sauts précis avec un clavier avec ce genre de caméra, placée au-dessus des personnages et fixe.

Un autre point fort du jeu : les défis proposés à chaque niveau pour débloquer des bonus, dont des armes. En général, chaque niveau est relativement court (5 à 15 min), ce qui donne l'avantage d'une certaine rejouabilité au jeu pour les personnes voulant à tout prix débloquer tous les défis. Globalement, ils ne sont pas excessivement durs, on réussit souvent à les faire. Souvent, il s'agit de finir le niveau avant un certain temps (il faut donc bien connaître le niveau) ou de trouver tous les crânes rouges. Parfois, on nous demande d'accomplir un exploit situé à un endroit spécifique de la carte (dans ce cas, une fenêtre avec le défi demandé apparaît, bien pratique pour savoir quand l'accomplir)

Graphiquement, les décors du jeu sont vraiment jolis, on sent bien la sauce Tomb Raider. Malheureusement, on ne peut pas dire de même pour Lara et Totec où je les trouve assez simplistes et mal animés pendant les cinématiques (par contre les mouvements en jeu sont impec).
Une petite déception pour la bande-son où il n'y a absolument rien de nouveau : il s'agit de celle de Tomb Raider Underworld ! Alors d'accord, ces musiques sont très belles, mais j'aurais quand même aimé un peu de nouveautés sur ce point...
Du côté scénario, là aussi on frôle le zéro pointé : il n'y a rien d'original, on se contente d'une histoire complètement bateau où même un gamin de 15 ans pourrait mieux faire.

Heureusement, malgré ces points noirs, Lara Croft and the Guardian of Light s'en sort excellemment bien grâce à son gameplay plein de charme. J'ai pris énormément de plaisir dans ce jeu et je compte bien y rejouer pour débloquer tous les défis et succès. Pour seulement 15€, c'est une opportunité à ne surtout pas rater.

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Rédigé par Godot

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Je me souviens encore du jour où j'ai joué à Bioshock pour la première fois. Dès les premières minutes du jeu je commençais déjà à en avoir des frissons dans le dos. Ce n'est pas tous les jours que je joue à ce genre de jeu. Non, ça ne pouvait pas être possible. Bioshock dégageait une ambiance totalement unique. Découvrir une magnifique ville sous-marine, vivant en autarcie, avec un décor et une musique de style « Amérique des années 50″... C'était tout simplement sublime. Sauf que voilà, tout a dégénéré, et il ne restait plus que des ruines où 95% des habitants étaient devenus fous. Pas de bol pour nous, puisqu'on atterrit « accidentellement » dans cette ville.

Même si a tendance à le qualifier de FPS survival-horror, il s'agit surtout d'un FPS d'exploration. On découvre l'histoire de Rapture (la ville) via des enregistrements audio éparpillés dans la ville. Une méthode originale, qui nous incite à fouiller chaque recoin des lieux. Il était possible de finir Bioshock en une dizaine d'heures si on ne suivait que la trame principale. Mais si on prenait notre temps à tout visiter et améliorer nos capacités, une vingtaine d'heures minimum est requise. Et ce n'était que du bonheur.

Les Petites Soeurs sont choux comme tout (enfin quand on décide de les sauver) et les Big Daddy ressemblent à des nounours (sauf quand ils nous foncent dessus). Il existe plusieurs fins qui sont déterminées en fonction des choix qu'on fait pendant tout le long du jeu. A vous de voir si vous voulez une Happy End ou Bad End.

Pourquoi est-ce que j'ai pris mon temps à parler de Bioshock 1 alors que le titre de cet article est « Bioshock 2″ ? Le premier opus était tellement génial que le 2 ne pouvait qu'être au moins aussi bien. Il se situe 10 ans après et cette fois on incarne un Big Daddy. Sympa et original également. Au final, je l'ai terminé au bout d'une journée entière. Sentiment étrange, j'ai bien apprécié, mais il manquait de cette magie qu'il y avait dans Bioshock 1. Les environnements ne sont plus du tout angoissants. Je me rappelle encore de ces nombreux moments où j'ai sursauté dans ma chaise sur Bioshock 1 à cause de ces bâtards de Chrosômes. Ici, il ne s'est rien passé de spécial, c'est dommage. L'ambiance unique de Rapture est cependant restée intacte. C'est toujours un plaisir pour les yeux de contempler de nouvelles facettes de la ville. Le gameplay n'a pas changé d'un iota et c'est tant mieux.

Globalement, un poil déçue, même si j'ai bien appréciée la fin. Pour ceux qui n'ont jamais joué à Bioshock, je leur conseillerai plutôt de commencer par le 2 d'abord. Niveau histoire cela ne change pas grand chose car les perso principaux ne sont pas les mêmes.

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J'avais mis pas moins de 25h pour finir le premier Mass Effect, et je dois avouer que j'ai complètement adhéré à l'esprit du jeu. Le côté RPG où l'on met des heures pour choisir ses armes, ses mods et munitions, ainsi que son commando sont des moments assez trippants. Les nombreuses quêtes secondaires sont intéressantes et la trame principale est juste géniale. Jamais je n'avais autant été imprégnée dans un jeu vidéo comme ça. Le système de dialogue où nos choix influaient sensiblement sur le déroulement de l'histoire est complètement original. Bref, je pensais tenir là une des perles rares. Et puis j'ai joué à Mass Effect 2.

Mass Effect 2, c'est comme le premier mais en 1000 fois mieux. Autant dans le premier j'étais fan, autant ici j'en suis devenue totalement accro. Drogue, addiction, dépendance, appelez ça comme vous voulez. J'ai même sacrifié pas mal d'heures de cours pour rester chez moi afin de me consacrer entièrement à Mass Effect 2, j'en suis pas très fière mais je ne regrette rien. Tous les petits défauts qui nous perturbaient dans le premier opus ont été corrigés dans le deuxième. Mais les développeurs ne se sont pas arrêté à là. Ils ont également changé et amélioré le gameplay afin de rendre le jeu plus dynamique et immersif, et ils ont foutrement bien réussi. Le côté RPG a certes été mis légèrement de côté pour laisser place à l'action pur. Je dois avouer que cela m'a un peu déroutée, car j'appréciais passer du temps sur le choix des armes et du commando, mais au final cela donne une autre approche du jeu, et j'ai aimé.

Etant donné que cet article n'est pas un test, je me contenterai juste de dire ce que j'ai ressenti en jouant à Mass Effect 2. Les personnages qui nous accompagnent sont mieux introduits et on s'y attache très facilement. Spécial coup de coeur particulier pour Garrus (pour sa personnalité plus prononcée par rapport à ME1), Mordin (les scientifiques ont toujours de l'humour) et Thane (je ne saurais le décrire objectivement).
Dès le début cela m'a remontée les tripes (je ne spoilerai pas) tellement la claque était violente. Je suis particulièrement attachée à mon personnage que j'ai importé directement à partir du premier que j'ai pris soin de façonner comme je le souhaitais. Une dure à cuire pragmatique qui préfère négocier avec les armes et les poings plutôt que la parole, mais qui prend soin et chouchoute ses coéquipiers. Bref, il vaut mieux être avec elle que contre elle.

Ce qui m'a le plus fascinée et convaincue de rester scotchée aussi longtemps, c'est bien son univers. Races, cultures, histoire, politique, tout est fait en sorte pour que l'on s'y intéresse de plus près.

Non, sérieusement, je ne trouve plus les mots pour décrire ce jeu, parce qu'il n'y en a pas, parce qu'il faut le vivre.

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:: Fallout 3 ::

Rédigé par Godot

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Oui, je sais, je m'y prends un peu tard. Certes, Fallout 3 est sorti il y a déjà deux ans, et ce n'est que maintenant que j'y joue. Comme on dit, mieux vaut tard que jamais... Je connaissais déjà ce jeu de nom depuis sa sortie mais j'avoue ne m'être jamais vraiment penchée dessus. Jusqu'à ce que ma moitié me fasse une petite démonstration du jeu...

Bien que je n'apprécie pas beaucoup (voire pas du tout) les RPG purs, lorsque celui-ci est mélangé avec du FPS, cela ne m'a jamais dérangée, allez chercher pourquoi. Borderlands était pas mal du tout dans son genre, alors je ne voyais pas pourquoi je n'apprécierais pas Fallout 3. Je dois avouer que je suis devenue accroc à ce jeu assez vite. Après la sortie de l'Abri 101, je ne m'attendais pas à voir une map aussi vaste. Toute une région à explorer sans temps de chargement. Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce jeu c'est au niveau de l'orientation de notre personnage. Rien de franchement innovant, certes, mais avoir le choix d'être bon ou mauvais selon nos actions est toujours une bonne idée. Et les manières de s'y prendre ne manquent jamais. Mais à ce que j'ai vu, il est plus bénéfique d'être coopératif et gentil que d'être un gros salaud de première (pour ça, je préfère Mass Effect, plus marrant à jouer).

Graphiquement, il n'y a rien de bien exceptionnel. Les animations de personnages sont un peu décevantes mais tout est compensé par la manière dont est mené le jeu. Les quêtes annexes nous bouffent bien plus de temps que la quête principale et c'est un vrai régal. Ce qui nous incite donc à fouiller tous les moindres recoins des Terres Désolées. J'aurais tout de même apprécié par moment un moyen de transport pour aller plus vite, car c'est cool d'explorer à pieds, mais c'est parfois trop long.

Bref, je suis toujours dessus, et je suis encore loin d'avoir fini ce jeu, car je compte vraiment tout fouiller. En tout cas, nice job à Bethesda. Je me jetterai sur Fallout New Vegas dès que j'aurai terminé celui-ci.

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